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Le terrible Two

Le terrible Two

 

 

 

 

Non, ce blog ne se met pas à la langue de Shakespeare. Non, je ne vous annonce pas la naissance d’un extra-terrestre. Mais pourtant, oui, le Terrible Two peut être partout…même chez vous! Votre enfant approche des 2 ans ? Vous ne le reconnaissez plus ? Il vous surprend par ses attitudes tyranniques, ses caprices ou ses colères ? Le non  revient en puissance à chaque tentative de conversation ? Alors le Terrible Two est dans la place !

Allez, courage, décryptons ensemble ce nouvel être et voyons quel rôle, vous parents, avez à jouer.

Le Terrible Two : c’est mon enfant ça ?

On parle de Terrible Two (mais on peut également dire « la petite adolescence ») pour les enfants atteignant l’âge de 2 ans. Cependant, comme rien n’est mathématique dans la vie, et encore moins dans celle d’un tout petit, c’est une phase qui concerne un âge compris entre 18 et 36 mois (ouille !).Elle peut durer loooongtemps comme être très passagère, revenir par période ou s’installer pendant quelques mois.

Durant cette étape cruciale (pour lui comme pour vous), votre enfant enchaîne les expériences et les apprentissages d’importance : la marche et la parole ! Malheureusement pour lui, c’est long, c’est éprouvant et les émotions se bousculent. L’autonomie dont il rêve n’est pas pour tout de suite.Conscient de son nouveau pouvoir mais aussi de ses faiblesses, le petit bébé qui vous fait fondre se métamorphose alors en petit« monstre ».

Le voilà, ce terrible two : dictateur colérique, vous laissant pantoise et désarmée qui vous rappelle aussi qu’il sait très bien dire un mot très court, « non ». Et quel parent n’a pas été désorienté par ce soudain revirement de situation ? Quel parent ne s’est pas posé la question « pourquoi moi ? » ou « qu’ai-je fait ? » Parce que la manifestation du Terrible Two, c’est partout, tout le temps, tout de suite, maintenant !

  • Il veut mettre ses chaussures tout seul (généralement quand vous êtes pressée), n’y parvient pas mais ne veut pas d’aide. Résultat : il s’énerve et pleure
  • Il veut le pantalon noir, celui avec un porte-clés intégré et plein de poches sur les côtés. Problème c’est celui sur lequel la dernière compote s’est allègrement étalée aussi. Résultat : colère
  • Mini-mademoiselle vous accompagne à l’épicerie et veut ab-so-lu-ment tenir la bouteille d’huile d’olives en verre. Vous refusez en lui expliquant pourquoi. Résultat : elle se roule par terre en hurlant.

Et des exemples, on peut en trouver beaucoup ! Délais et limites, voilà des notions difficiles à appréhender pour un enfant qui, jusqu’à présent, n’avait qu’à hurler pour qu’on lui donne à manger quasi dans l’instant, qu’à pleurer pour qu’on le change d’une position inconfortable…

Et en tant que Maman (ou Papa), c’est désarmant, crispant aussi, parfois stupéfiant. Que faire ?

photo enfant qui fait une crise

Le rôle des parents face au terrible two

Fermeté, dialogue, parfois ruse et surtout patience : voilà comment on peut résumer les caractéristiques du rôle de Papa et Maman.

Aussi naturelle que soit cette phase, aussi normale que soit cette étape, il n’en demeure pas moins que vous devez intervenir, à plus ou moins grande échelle. Petibout doit apprendre à maîtriser ses émotions, les gérer et se calmer.

La fermeté : votre enfant se transforme en tyran et vous voulez l’aider à franchir ce cap aussi difficile pour vous que pour lui. Ne le laissez pas seul mais surtout ne le laissez pas faire ce qu’il veut. Vous ne l’aideriez pas.

Vous aussi vous allez finir par dire « non » assez souvent. Mais surtout, restez ferme, campez sur votre position et ne revenez pas dessus simplement parce que les yeux doux et humides de petibout vous attendrissent.

Pour cela, vous devez avoir établi les règles incontournables (liées à la sécurité notamment) de celles qui le sont moins. Et ne jamais renier ce programme.

 Gérer le terrible two

 

 

 

 

 

 

Si votre enfant découvre la faille (naturelle) qui est en vous, s’il réalise qu’à force de suppliques, de cris et de larmes il peut vous faire revenir sur votre décision, s’en est fini de votre autorité (enfin, rien n’est définitif non plus, mais il faut rester vigilant).

C’est également l’âge où la fermeté peut passer par une phase de mise à l’écart : mettre son enfant au coin (éviter son lit ou sa chambre, pour qu’il n’y ait pas d’amalgame) ou le sortir de la pièce pour exprimer votre mécontentement (et votre indifférence à son attitude) peuvent aider à apaiser le conflit intérieur qui l’habite. Au bout de quelques instants, si le calme est revenu, il faut essayer d’expliquer pourquoi petibout a été mis en retrait, sans reproche et reprendre le cours de la vie.

Le dialogue : la fermeté ne va pas sans dialogue et explications des raisons de votre colère/refus/mécontentement.

Plusieurs pistes de communication pour dénouer le drame qui se joue :

  •  Mettre des mots sur son état, lui dire « je comprends que tu sois fâché mais… », l’encourager à exprimer ses émotions autrement que par « non » ou des cris.
  • Prévenir du début de quelque chose ou de la fin d’une autre pour préparer l’esprit de votre enfant, même s’il ne comprend pas encore le concept de temps. Exemple : « Dans quelques instants, il faudra ranger tes jouets parce que nous allons manger »

La ruse :Offrir des choix « positifs » plutôt que d’imposer systématiquement votre décision. Ainsi, le petit diablotin qui sommeille en lui se sentira apaisé d’avoir choisi (alors que ce choix est contrôlé par vous). Exemple : « tu préfères de short rouge ou le short bleu ? ».

  • Détournez l’attention de petibout, proposez lui une activité autre, voir entamez un dialogue fantasque. Exemple : « Oh, viens voir, une girafe rose est dans le jardin ! »
  • Autre astuce : l’ignorance intentionnelle. Ne vous braquez pas dès qu’une crise survient (oui, je sais, c’est difficile, surtout s’il n’est pas le seul enfant, surtout si vous êtes en « public », surtout si vous êtes fatiguée, épuisée et en train de faire 36 choses en même temps, comme toutes les mamans), ne focalisez pas sur ce point négatif et ignorez son état (je l’ai fait, ça marche ! et généralement ça les vaccine aussi, parce que se retrouver « tout seul » couché dans un rayon de supermarché, avec des inconnus qui vous regardent, « ça calme » … pour un moment !)
  • Patience : c’est un trait caractéristique qui doit devenir vôtre. Soufflez un grand coup, sortez même de la pièce où se trouve l’enfant terrible, criez intérieurement…mais essayez de ne pas lui hurler dessus. Alors effectivement, ce n’est pas facile tous les jours et il peut vous arriver …de ne pas y arriver. Perdre patience c’est aussi apprendre à votre enfant que vous êtes humaine et que son attitude a dépassé les bornes.

N’oubliez pas cependant de revenir rapidement à votre état normal et d’ex-pli-quer à petibout ce qui vous a mise hors de vous.

Malheureusement, il n’y a pas de recette magique ni de philtres prodigieux vendus en boutique, pour venir à bout du Terrible Two. Votre force, c’est votre patience, votre fermeté et votre faculté à désamorcer les situations à risque…mais aussi à faire confiance en votre enfant, à le valoriser et à le responsabiliser. Le mot de la fin ? Bonne chance, et ne culpabilisez pas…enfin pas trop !

Plus d’info :  Comment survivre au Terrible Two.

5 réponses

  1. heu je reconnais mon fils sauf qu il a 5 ans !!!!!!!!!!!!!!!!!! quand est ce que ca s arreteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee ???????????????????????????????

  2. Bonjour je vous suis depuis maintenant quelques semaines donc tout d’abord merci pour la qualité de vos articles ! J’ai ma tante qui a eu pas mal de problèmes avec mon petit neveux super turbulent, aujourd’hui elle a réussit à gérer tout cela grâce à cette méthode que je recommande à tout ceux qui ont un petit monstre à la maison : Guide Enfant Turbulent

    Une véritable révolution dans la vie de ma tante, j’espère que ça aidera un maximum de maman ! A bientôt !

  3. bonjour et merci pour ce super blog sur les bébés
    je suis un lecteur régulier depuis plusieurs semaines et j’apprécie la qualité de vos articles.

    1. Merci d’inclure les papas. Même si c’est en parenthèse . Parce qu’il n’y a pas que les mamans qui sont confrontés à cela 🙂

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